Joaquín Sorolla – Lumières espagnoles de María López Fernández – critique
par Christophe Lambert / Avoir-Alire / 27-06-2020
Sorolla peint la plage, le bain de jeunes enfants qui jouent, la vague écumeuse. Il a posé son chevalet sur le sable perpendiculairement à la mer. Sa grande toile lui donne ce qu’il faut d’ombre pour se dépenser. D’un geste rapide et fluide, il dilue sa pâte huileuse de l’air marin, il trempe son pinceau dans le bleu méditerranée. A fin de la journée, il tire jusqu’à l’eau les ombres violettes des estivants qui rassemblent leurs affaires. Sur la toile, demeure l’empreinte de ce moment de bonheur. Villégiature espagnole !