Au début des années 1960, l’art cinétique s’impose partout en Europe avec ses peintures à illusions d’optique, reliefs à lumière motorisés, et environnements à vertige. Baptisé « Op Art » en 1964, cet art d’avant-garde, si populaire, rencontre un succès retentissant auprès du grand public.
Art du mouvement et de la lumière, le cinéma est, quant à lui, à la fois un prédécesseur, apte à sublimer ses jeux visuels, et un suiveur, qui cherche à le vampiriser par désir de modernité.
Le Diable au corps plonge ainsi le lecteur au sein d’une histoire passionnelle entre deux arts, ponctuée de persiflages et d’incompréhensions, de sublimations réciproques, d’enfantements pop ou baroques, de collaborations ou de plagiats.
Le diable au corps
Quand l'Op Art électrise le cinémaSommaire
Remerciements
Préfaces
Attention les yeux ! (avertissement populaire…)
LES ESSAIS
Electriquement vôtre
PORTFOLIOS
Pillage et collaboration
« Les Primitifs de l’an 2000 »
Art optique et cinétique dans le cinéma de science-fiction
Cinétiser la révolution
Le GRAV et l’esprit de l’avant-Mai 68
Cinépsyché
Du « succédané du rêve » au réveil des consciences
ANNEXES
Filmographie de l’exposition
Chronologie illustrée
Liste des œuvres