« Je ne me plaisais qu’au milieu de
ces bêtes. Je les étudiais avec passion
dans leurs mœurs. Une chose que
j’observais avec un intérêt spécial,
c’était l’expression de leur regard :
l’œil n’est-il pas le miroir de l’âme
pour toutes les créatures vivantes ? »
— Rosa Bonheur
Reflet de nos peurs et de nos émerveillements, le cirque a constitué dès le XIXe siècle un formidable terrain d’apprentissage pour la découverte et la compréhension de l’exotisme.
Cette exposition, conçue comme un lieu d’expérimentation pour le futur musée du cirque à Châlons-en-Champagne, s’inscrit dans la ligne d’Acrobates, une exposition qui s’est tenue au musée des beaux-arts en 2018.
No Animo Mas Anima, littéralement « Pas d’animaux plus d’âme », interroge à son tour l’une des composantes essentielles du cirque. Son propos porte cette fois-ci sur les animaux et l’animalité, essentiels dans l’histoire et l’imaginaire liés au cirque mais également constitutifs des rapports humains et de l’anthropocentrisme, en questionnement croissant de nos jours. L’exposition propose une lecture inédite des liens tissés entre cirque traditionnel et contemporain, au prisme des animalités d’hier et d’aujourd’hui.