Spectateur assidu, véritable amateur de cinéclubs et de salles populaires, le cinéphile Henri Matisse se passionne pour ce qui compte en son temps de plus original et de plus lointain, de Jean Renoir à Robert Flaherty, de René Clair à F.W. Murnau, des films scientifiques à Tarzan…
Si Matisse aborde légitimement le cinéma comme un divertissement, son œuvre en reçoit une influence décisive.
En retour, le cinéma moderne lui a manifesté de la gratitude et particulièrement la Nouvelle-Vague française (Jacques Rivette, Éric Rohmer, Jean-Luc Godard, Jacques Demy, Agnès Varda…). Cette génération novatrice a élu Henri Matisse comme un de ses « patrons », aux côtés de Roberto Rossellini et Jean Renoir.
L’art actuel ne s’y est pas trompé. Certains artistes contemporains ont déjà dévoilé les liens profonds qui unissent le peintre passionné de séries graphiques et décoratives avec l’image-mouvement : Jean Michel Alberola, Pierre Buraglio, Henri Foucault, Madeleine Roger-Lacan, Raymond Hains, Jacques Villeglé, Ange Leccia ou encore Alain Fleischer.
cinématisse
Sommaire
Préfaces
Remerciements
Matisse aime le cinéma
– Matisse (en) mouvement
– Matisse à Nice. Synopsis
– Matisse spectateur
Matisse film(e)
– Un cinéma perpétuel
Matisse aimé par le cinéma
– Matisse et la Nouvelle Vague, affinité colorés
– Matisse contemporain
– Couleur, mouvement, rêve
Œuvres exposées